mardi 21 octobre 2014

Sherlock Holmes et le jeu d'échecs

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Les problèmes d’analyse rétrograde sont des problèmes dans lesquels l’énoncé demande d’expliquer la position obtenue en recherchant certains coups de la partie…. De tels problèmes ont été popularisés par Raymond Smullyan dans son livre Sherlock Holmes en échecs; par déformation professionnelle, Sherlock Holmes est en effet bien meilleur en analyse rétrograde qu’au jeu d’échecs classique. Le spécialiste mondial de cette discipline est le français Michel Caillaud.
 
Ces problèmes peuvent éventuellement comporter des conditions et pièces féeriques, les énoncés sont très variés, par exemple :
  • Mat direct ou mat aidé qui semble classique, mais qui nécessite de démontrer que le roque n’est pas possible ou que la prise en passant est possible
  • Donner les n derniers coups joués ou la partie justificative complète en n coups (on parle aussi de PCPJ pour Plus Courte Partie Justificative)
  • Indiquer quelle pièce a été promue
  • Indiquer sur quelles cases ont eu lieu les prises et/ou quelles pièces ont été prises
  • Colorier les pièces (qui sont toutes blanches sur le diagramme) pour avoir une position légale
  • Indiquer quelle pièce enlever ou quelle pièce ajouter pour avoir une position légale
  • Retractor – les deux camps reprennent un certain nombre de coups afin de trouver une position dans laquelle les blancs peuvent mater.